A quelle fréquence faire le ménage dans son logement ?

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La fréquence d'entretien idéale dans un logement s'évalue au cas par cas en fonction du nombre d'occupants, de leurs habitudes et de leurs activités, mais aussi en tenant compte des polluants émis par le bâtiment et les éléments qui le composent. Pour éliminer ces composés nocifs accumulés au fil du temps, la régularité n’est rien sans une méthode appropriée.

Suivre le rythme de l'accumulation des polluants

Tous les foyers ne sont pas logés à la même enseigne et le calendrier des tâches ménagères s’élabore selon différents critères qui s'articulent autour de deux grands axes : les polluants générés par les occupants et ceux relatifs aux caractéristiques du bâtiment et à son environnement.

Lutter contre les polluants directement issus de la présence des occupants

Nombre de saletés et particules indésirables sont ramenées à l’intérieur du logement par les occupants ou produites lors de leurs activités domestiques.

Pour réduire la quantité de polluants introduits depuis l'extérieur, il est recommandé d'ôter ses chaussures à l’entrée et de circuler avec des pantoufles d'intérieur afin de ne pas répartir les poussières et résidus extérieurs, accrochés aux semelles, dans les différentes pièces.

Mais les particules indésirables proviennent en premier lieu de l’intérieur même du logement. La présence humaine, animale, sans oublier celle des insectes, laisse des résidus de peaux mortes et de matières en décomposition rejoindre la poussière au sol et celle en suspension. Les activités quotidiennes, comme la cuisson des aliments, viennent elles aussi charger l'air ambiant en particules polluantes. Mais attention, le ménage fait partie de ces activités qui diffusent des composés polluants potentiellement nocifs dans l’air que nous respirons, principalement libérés par les produits d'entretien.

C’est pourquoi il est important de trouver un juste milieu entre l'excès de nettoyage et l’évacuation régulière des déchets, résidus et particules polluantes dans l'espace intérieur. Ce rythme est le plus souvent de 2 à 3 séances d'entretien par semaine, en fonction du nombre d'occupants et de la nature de leurs activités.

Maîtriser la diffusion des polluants causée par le bâtiment et l'ameublement

Les caractéristiques du bâtiment et notamment les matériaux qui le composent ainsi que la nature des revêtements mis en œuvre, au côté de la qualité de l'ameublement, jouent également un rôle dans le niveau des concentrations polluantes relevées dans l’air ambiant. Il s’agit de composés potentiellement nocifs, voire avec des effets néfastes sur la santé. Les phtalates libérés par les matières plastiques sont ainsi régulièrement observés dans les échantillons de poussière domestique, au même titre que les formaldéhydes provenant quant à eux des panneaux de bois aggloméré qui composent la plupart des meubles en kit.

Ces poussières chargées en composés organiques volatils, se développent et se reforment au fil des heures et des jours. La fréquence de nettoyage a ici son importance, mais c’est surtout la méthode qui va garantir un entretien réellement efficace.

Mieux vaut aspirer régulièrement que déplacer la poussière quotidiennement

Pour lutter contre l’accumulation quotidienne des polluants, certains pourraient être tentés de « faire la poussière » tous les jours. Un rythme soutenu qui, en soi, n’est pas une mauvaise pratique, mais pourrait s'avérer bien inutile s’il n’est pas complété par un travail de fond.

Quand passer l'aspirateur pour bien faire la poussière ? 

Où va la poussière des surfaces traitées au balais ou au chiffon ? La réponse est simple : les particules vont se retrouver en suspension dans l’air ambiant avant de se déposer sur les surfaces. C'est notamment le cas, avec des chiffons secs ou des plumeaux, qui peuvent éventuellement être utilisés s’ils sont immédiatement complétés par le passage de l'aspirateur et de la serpillière.

L’aspirateur, en fonction des performances de son filtre, va capter la majeure partie de la poussière et laisser passer les plus fines particules. Le passage de la serpillière dans la foulée, permet d'absorber une grande partie de ces fines poussières oubliées. L’eau est en effet un excellent moyen de capturer et d'évacuer les polluants domestiques. C’est pourquoi un chiffon microfibre légèrement humide est plus efficace qu’un simple chiffon sec dans le traitement des poussières.

Évacuer l’air vicié en dehors des pièces de vie grâce à l'aspiration centralisée

Avec l'aspiration centralisée, l’air chargé en polluant à la sortie est évacué en dehors des pièces de vie. Contrairement aux aspirateurs classiques à traîneau, l'aspirateur à système centralisé permet à l'utilisateur de se déplacer uniquement avec la partie flexible. La centrale d'aspiration reste fixe, préférablement installée à l’écart dans la cave ou le garage, et idéalement en dehors de l'habitation.

Du point de vue de la fréquence de nettoyage, cela signifie que les occupants peuvent passer l’aspirateur de façon ponctuelle sans avoir à passer la serpillière ou à créer des courants d’air conséquents pour évacuer les fines particules retombées au sol et assurer le renouvellement de l’air ambiant. Les petits coups d'aspirateur isolés sont également facilités par la plus grande accessibilité des flexibles, puisque ce sont généralement toutes les pièces de la maison qui présentent une ou plusieurs parois dotées d’une prise d’aspiration.