Comment passer efficacement l'aspirateur ?

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Passer l'aspirateur sans s’épuiser et sans s'irriter la peau ou les voies respiratoires, c’est possible. Voici comment optimiser et simplifier le passage de l'aspirateur en 5 étapes.

1 - Clarifier la zone

L'objectif de cette étape est de préparer le terrain afin de bénéficier d’une surface de travail la plus nette possible. Comme vous le feriez pour le lavage des sols à la serpillière, disposez les chaises sur les tables, et ramassez tous les petits objets et accessoires susceptibles de gêner le passage de l'appareil ou d’altérer son fonctionnement s’il venait à être aspiré par mégarde. C’est également le bon moment pour dépoussiérer les étagères et toutes les surfaces en hauteur. Les particules délogées restent un temps en suspension avant de retomber naturellement au sol où elles pourront être évacuées rapidement par le passage de l’aspirateur.  

2 - Savoir tenir l’aspirateur

Cette étape pourrait paraître dérisoire, après tout il n’y a pas trente-six façons de tenir un aspirateur… Et pourtant, de nombreux utilisateurs souffrent du dos ou voient leurs douleurs musculaires exacerbées par les séances de ménage. En cause : une mauvaise posture conservée sur plusieurs dizaines de minutes d’efforts et de contraintes. Les tensions accumulées seront d’autant plus nombreuses et intenses sur les sujets n’ayant pas pris le soin de répartir correctement leur poids avant l'exercice. Pour conserver une posture droite sur toute la durée de l’utilisation, l’idéal est de tenir le manche d'aspiration rigide d’une main et le flexible de l’autre. Le cordon souple et la cuve mobile doivent constamment rester derrière l'utilisateur. Si la canne d’aspiration est tenue de la main droite, la cuve mobile se trouve idéalement à l’arrière gauche de l’utilisateur et inversement. Pour passer l'aspirateur sur de petites surfaces, avec peu de déplacements de la cuve mobile, il suffit d’opter pour une position d’appui stable, avec une jambe légèrement fléchie en veillant à ne pas courber le dos. Certaines zones difficiles d’accès pourraient amener l’utilisateur à se pencher vers l’avant pour, par exemple, faire circuler le suceur sous un meuble. Dans ce cas de figure, mieux vaut fléchir les genoux jusqu’à arriver à la hauteur souhaitée, que d’exercer une contrainte sur le dos déjà sollicité par ces mouvements répétés.

3 - Adapter les modes d'aspiration et la puissance

Sur une surface lisse, la bonne puissance est celle qui permet à l'utilisateur d'aspirer convenablement sans avoir à passer au même endroit à de multiples reprises. Les surfaces, de type moquette ou tapis, requièrent généralement davantage de puissance pour atteindre les poussières et résidus logés dans les profondeurs des fibres. Dans ces conditions, l'utilisation de l’embout brosse est tout à fait indiquée.

Comment nettoyer un tapis avec l'aspirateur ?

Le tapis est une excellente solution pour limiter les concentrations de polluants en stagnation dans l’air ambiant. Les particules emprisonnées par les fibres du tapis ou de la moquette, ont moins tendance à se retrouver propulsées dans l’air au moindre mouvement ou au moindre coup de vent, comme cela peut être le cas avec des surfaces lisses : carrelage, parquet, lino... Néanmoins, l’accumulation progressive de composés polluants, irritants ou allergènes devient problématique pour les occupants dès lors que ces surfaces ne sont pas traitées régulièrement. Pour bien aspirer les tapis et les moquettes, privilégiez les mouvements lents et veillez également à brosser les fibres à contre-sens. Le quadrillage de la zone par rangée est le meilleur moyen de s’assurer que toute la surface a été aspirée.  

4 - Mobiliser tous les embouts disponibles

Un aspirateur s’accompagne généralement d’une vaste palette d’embouts adaptés à la plupart des configurations :

  • le long suceur pour les interstices profonds et étroits : entre deux meubles, entre les parois et le mobilier… ;

  • les embouts à brosse douce conçus pour nettoyer les surfaces les plus délicates : équipements informatiques, meubles vernis… ;

  • les brosses à poils rigides : idéales pour déloger les poussières et débris coincés dans les fibres et textiles ;

  • l’embout d'aspiration à pailles souples pour dépoussiérer les récipients remplis de petits objets. Un accessoire très utile au nettoyage de la boite à outil par exemple, ou des boîtes de rangements divers.

Référez-vous à la notice de l’appareil afin de connaître l’étendue de ses fonctionnalités et veillez à conserver sous la main les accessoires les plus utiles au regard des particularités observées sur la zone à nettoyer.

5 - Considérer les solutions alternatives à l'aspirateur classique

Si en dépit de ces bonnes pratiques, le passage de l'aspirateur est appréhendé comme un véritable calvaire : douleurs lombaires, allergies, irritations cutanées… Considérez le remplacement de votre aspirateur par un mode de fonctionnement plus novateur.

Le robot aspirateur permet à l’utilisateur et aux personnes présentes dans le logement de s’éclipser le temps que le robot ait parcouru la pièce. Lorsque les individus reviennent dans la pièce, une grande partie des substances irritantes auront pu être évacuées par les fenêtres ou retomber au sol ce qui leur évite d’être inhalées.

Pour définitivement préserver l'ensemble des occupants de la rediffusion dans l’air des polluants et particules allergènes, la meilleure solution consiste à tenir la sortie d’aspiration à l’écart des pièces de vie. C’est ce que permet l'aspiration centralisée. L’unité d'aspiration centrale est reliée à un réseau de flexibles accessibles depuis les parois des différentes pièces de l’habitation.